Voici les choses dont je suis certain.
« Je m'appelle Kimi Matti Raïkkönen. Je suis humain. J'ai 16 ans. Je viens de Finlande.
La Finlande me manque. Mes parents me manquent. Lamy me manque. Je vie. Malgré tout. »

Quand j'étais petit, je disait toujours que plus tard, j'écrirais un livre. Sur ce qui me passera par la tête, sur ma vie, ce qui me passionne. Dans ce livre, je voulais parler de mon père, de son amour pour la course automobile et la vodka. Ma mère et son sourire inoubliables, ses daifuku à la fraise dont je raffolait tellement. Et puis ma sœur, mon rayon de soleil, mon ange, mon amour de sœur. Tout ça me manque tellement, et ça me fait tellement mal d'en parler. Mais j'ai envie, j'ai envie d'en parler. Mon cœur est remplit de vide qui ne se combleront jamais vraiment. Mes parents et ma jumelle auront toujours une place dans mon cœur et dans mon esprit. C'est vrai, il n'y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à eux. J’espère qu'ils sont ensemble quelque pars, qu'ils m'attendent. J’espère que mourir, ce n'est pas trop douloureux. J'éspère que je crèverait un 23 octobre, comme Marco Simoncelli, mon idole, un destin briser comme celui de papa, sur ce même putain de circuit. En fait, ce que j’écris la, c'est pas trop clair. Mais c'est ce qui me passe par la tête.

Cela fait maintenant exactement 4 semaines que je suis à l'académie Cross. Je ne me suis pas encore fait d'amis. Honnêtement, je crois que je ne veux pas d'amis. Je ne veux pas prendre ce risque d'encore perdre quelqu'un qui m'est cher. Je ne veux pas quelqu'un me déçoit, je ne veux pas aimer sans retour. Je croit que je vais finir ma vie seul, entouré de 5 chats et une équipe de football de lapins. Ma maison sera remplit de conneries de jouets pour chats et de livres. Novelas, plus précisément, c'est comme ça que mon père m’appelait plus jeune, parce que j'avais toujours la tête dans un livre et qu'il adorait l'espagnol. Mon père adorait tellement de choses qu'il serait presque difficile de trouver ne serait-ce qu'une chose qu'il n'aimait pas. J'ai hérité de lui ce gout pour la lecture, de maman l'amour pour la musique. Ah, je me rappelle les soirées d'hiver, quand nous dansions dans le salon à la leur de quelques bougies, un tube des Beatles sur le vieux tourne disque. De mon père encore j'ai du hériter de cette joie de vivre, de l'envie de découvrir et d'apprendre. Je pourrais parler (écrire) pendant des heures sur mes parents.

Mais en attendant, j'ai un livre à lire pour l'école, c'est pas comme si c'était un problème.

(p.s : Happy birthday mum'.)